About Skeena Watershed Conservation Coalition

Why Swim?/  Pourquoi nager?

Why would Ali put herself through a grueling 28-day swim down a remote whitewater river?

Here are the three main objectives Ali hopes the swim will achieve:

Raise awareness of the Skeena as one of North America’s greatest rivers

The 610-kilometre Skeena River is one of the world’s longest undammed rivers, and is the second longest river in British Columbia. Unlike the Fraser, the Skeena has been spared widespread industrial development, and a large portion of the Skeena watershed remains an intact, functioning ecosystem.

Wild salmon are at the heart of what makes the Skeena River special. Each year, all five species of wild salmon plus steelhead make their way up-river to spawn in their natal streams. They give rise to a $100-million wild salmon economy that sustains communities along the Skeena and includes First Nations fisheries, commercial fishing, and recreational angling.

First Nations have called the Skeena home for thousands of years, and numerous First Nations communities are located throughout the watershed. The Tsimshian and the Gitxsan First Nations’ names mean “inside the Skeena River” and “people of the Skeena River.”


[Video: Ali talks about the Skeena and its characteristics]

Draw attention to threats to the Skeena watershed

The Skeena is rich in resources and over the years there have been several industrial developments proposed that have threatened the integrity of the watershed and its salmon. Skeena Watershed Conservation Coalition is currently drawing attention to two proposed developments: Shell’s coalbed methane drilling in the Sacred Headwaters and Enbridge’s proposed tar sands oil pipeline.

Shell and the Sacred Headwaters
The Sacred Headwaters is the shared birthplace of the Skeena, Nass and Stikine Rivers — an area rich in wildlife and salmon spawning habitat. Shell wants to drill over 1,000 gas wells in this sensitive area to gain access to coalbed methane gas, a type of natural gas found in coal seams. Their project is strongly opposed by residents of all three watersheds because of the impact it will have on the landscape of the Sacred Headwaters and the wild salmon habitat downstream in the Skeena. After rallies and protests in BC and internationally, in 2008 the BC government placed a moratorium on Shell’s planned drilling. This moratorium is temporary, however, and we are working to gain permanent safeguards for the Sacred Headwaters.

Enbridge and the transport of tar sands oil through the Skeena
Enbridge is planning an 1,100-kilometre pipeline between the Alberta tar sands and the BC coast along a route that cuts through the Skeena watershed. The project brings the risk of oil spills, both from the pipeline and from the supertankers that will be required to move the oil to overseas markets. There is growing concern among Northwest BC residents. They fear a disaster like the Exxon Valdez spill, which would decimate the coastal environment and affect the Skeena’s wild salmon. They are also concerned because Enbridge’s pipeline is tied closely to expansion of the tar sands, which are Canada’s fastest growing source of greenhouse gas pollution.

ACTION: Sign the declaration calling for a public inquiry into the Enbridge pipeline

Connect communities around a sustainable vision for the Skeena’s future

Perhaps the Skeena’s greatest assets are its people, who live in tight-knit communities and who are all connected in one way or another to the watershed and its salmon. Through her swim, Ali hopes to spark a conversation about how we can work together for the future of the Skeena — one that allows our children and grandchildren to enjoy the same quality of life we do. And one that sees wild salmon continue to exist in their full diversity and abundance.

“We have an opportunity here to do things differently – to have vibrant communities and a healthy watershed,” says Ali. “There are going to be proposals that don’t fit with this vision, and we’ll have to work to stop them. But we’ll also work together to build positive things — like new economic opportunities from clean energy and food security for our communities.”

Pourquoi nager?

Pourquoi Ali a-t-elle décidé de se lancer dans 28 jours de difficile descente à la nage d’une rivière tourmentée et isolée?

Voici les trois objectifs qu’Ali s’est fixée pour son aventure :

Faire connaître au public la rivière Skeena, une des plus prestigieuses rivières d’Amérique du Nord.

Les 610 kilomètres de la rivière Skeena font d’elle l’une des plus longues rivières sans barrage du monde et la deuxième plus longue rivière en Colombie Britannique. À l’encontre du Fraser, la Skeena a été épargnée par le développement industriel tous azimuts, et une large partie du bassin hydrographique de la Skeena demeure un écosystème vierge et fonctionnel.

Les saumons sauvages sont au cœur de ce qui rend cette rivière si spéciale. Chaque année, les cinq espèces de saumons ainsi que les truites arc-en-ciel remontent la rivière pour aller pondre dans les confluents qui les ont vus naître. Ils contribuent à une économie du saumon sauvage estimée à 100 millions de dollars dont bénéficient les villages le long de la Skeena et qui fait intervenir les pêches des Premières nations, la pêche commerciale et la pêche de loisir.

Les Premières nations considèrent la Skeena comme faisant partie de leur habitat depuis des milliers d’années et de nombreuses communautés autochtones sont disséminées le long de sa vallée. Le nom de certaines nations autochtones telles que les Tsimshian et les Gitxsan signifient dans leur langue respective : “ Au cœur de la Skeena “ et “Le peuple de la Skeena”.

Attirer l’attention sur les menaces qui pèsent sur le bassin hydrographique de la Skeena

La vallée de la Skeena est riche en ressources et au cours des années, plusieurs projets de développements industriels sont venus menacer l’intégrité de ce bassin hydrographique et de ses saumons. La Skeena Watershed Conservation Coalition (coalition pour la protection du bassin hydrographique de la rivière Skeena) tient en ce moment à attirer l’attention sur deux projets de développement : les forages de Shell pour l’extraction de méthane dans les sources sacrées (Sacred Headwaters) et le pipeline d’Enbridge pour le transport de produits pétrolifères.

Shell et les Sources Sacrées

Les sources sacrées sont le lieu de naissance des rivières Skeena, Nass et Stikine – une région riche sur le plan faunique et un habitat de choix pour la fraie des saumons. Shell veut forer plus de 1 000 puits dans cet habitat fragile afin d’avoir accès au méthane de houille, un type de gaz naturel présent entre les couches de charbon. Les résidents des trois bassins hydrographiques s’opposent avec véhémence à ce projet à cause de son impact potentiel sur le paysage des sources sacrées et sur l’habitat des saumons sauvages en aval, dans la Skeena. Suite à plusieurs rassemblements et manifestations organisés en Colombie Britannique (C.-B.) et dans d’autres pays en 2008, le gouvernement de la C.-B. a instauré un moratoire sur le projet de forage de Shell. Ce moratoire est cependant temporaire et par conséquent, nous luttons aujourd’hui pour obtenir une protection permanente des sources sacrées.

Enbridge et le transport de produits pétrolifères dans la vallée de la Skeena

Enbridge envisage la construction d’un pipeline de 1 100 km entre les champs de sables bitumineux d’Alberta et la côte de la C.-B. le long d’un tracé qui traverse le bassin hydrologique de la Skeena. Un tel projet comporte des risques de déversement d’hydrocarbures en provenance des pipelines et des pétroliers géants qui seront utilisés pour l’exportation vers les marchés internationaux. Ces risques préoccupent de plus en plus les résidents du nord de la C.-B. Ils redoutent un désastre similaire à la marée noire provoquée par l’Exxon Valdez qui décimerait l’environnement côtier et aurait des conséquences néfastes pour les saumons sauvages. Ils s’inquiètent aussi du fait que le Pipeline d’Enbridge est étroitement lié à l’expansion des sables pétrolifères qui représente la source canadienne de gaz à effet de serre qui croit le plus rapidement.

Unir les populations autour d’une vision plus durable pour l’avenir de la Skeena

Il est probable que la plus grande valeur de la Skeena soit les habitants qui vivent dans ces communautés très serrées qui sont toutes, d’une façon ou l’autre, très liées à cette rivière et à ses saumons. Grâce à sa nage, Ali espère déclencher un dialogue à propos de la façon dont nous pouvons travailler ensemble pour l’avenir de la Skeena, pour permettre à nos enfants et aux leurs d’apprécier la même qualité de vie que celle dont nous bénéficions. Une qualité de vie qui puisse inclure les saumons sauvages dans toute leur diversité et toute leur abondance.

“Nous avons maintenant une chance d’entreprendre d’une façon différente – en ayant des communautés dynamiques et un bassin hydrographique sain, explique Ali. Il y aura des projets qui ne seront pas en harmonie avec cette vision, et nous devrons lutter contre leur réalisation. Mais nous travaillerons aussi ensemble pour construire des initiatives positives telles que des opportunités économiques issues d’énergies non destructives et des projets pour la sécurité alimentaire de nos populations. “